jeudi 30 septembre 2010

La bonté


Vivre en soi, ce n'est rien ;
il faut vivre en autrui.
A qui puis-je être utile
et agréable, aujourd'hui ?
Voilà, chaque matin,
ce qu'il faudrait se dire.
Et, le soir, quand des cieux
la clarté se retire,
heureux à qui son cœur
tout bas a répondu :
"Ce jour qui va finir,
je ne l'ai pas perdu.
Grâce à mes soins, j'ai vu,
sur une face humaine,
la trace d'un plaisir
ou l'oubli d'une peine".

Auteur inconnu

lundi 27 septembre 2010

L'infini dans les cieux


C'est une nuit d'été ; nuit dont les vastes ailes
Font jaillir dans l'azur des milliers d'étincelles ;
Qui, ravivant le ciel comme un miroir terni,
Permet à l'œil charmé d'en sonder l'infini ;
Nuit où le firmament, dépouillé de nuages,
De ce livre de feu rouvre toutes les pages !
Sur le dernier sommet des monts, d'où le regard
Dans un trouble horizon se répand au hasard,
Je m'assieds en silence, et laisse ma pensée
Flotter comme une mer où la lune est bercée.

L'harmonieux Éther, dans ses vagues d'azur,
Enveloppe les monts d'un fluide plus pur ;
Leurs contours qu'il éteint, leurs cimes qu'il efface,
Semblent nager dans l'air et trembler dans l'espace,
Comme on voit jusqu'au fond d'une mer en repos
L'ombre de son rivage, onduler sous les flots !
Sous ce jour sans rayon, plus serein qu'une aurore,
A l'œil contemplatif la terre semble éclore ;
Elle déroule au loin ses horizons divers
Où se joua la main qui sculpta l'univers !
Là, semblable à la vague, une colline ondule,
Là, le coteau poursuit le coteau qui recule,
Et le vallon, voilé de verdoyants rideaux,
Se creuse comme un lit pour l'ombre et pour les eaux ;
Ici s'étend la plaine, où, comme sur la grève,
La vague des épis s'abaisse et se relève ;
Là, pareil au serpent dont les nœuds sont rompus,
Le fleuve, renouant ses flots interrompus,
Trace à son cours d'argent des méandres sans nombre,
Se perd sous la colline et reparaît dans l'ombre :
Comme un nuage noir, les profondes forêts
D'une tâche grisâtre ombragent les guérets,
Et plus loin, où la plage en croissant se reploie,
Où le regard confus dans les vapeurs se noie,
Un golfe de la mer, d'îles entrecoupé,
Des blancs reflets du ciel par la lune frappé,
Comme un vaste miroir, brisé sur la poussière,
Réfléchit dans l'obscur des fragments de lumière.

Que le séjour de l'homme est divin, quand la nuit
De la vie orageuse étouffe ainsi le bruit !
Ce sommeil qui d'en haut tombe avec la rosée
Et ralentit le cours de la vie épuisée,
Semble planer aussi sur tous les éléments,
Et de tout ce qui vit calmer les battements ;
Un silence pieux s'étend sur la nature,
Le fleuve a son éclat, mais n'a plus son murmure,
Les chemins sont déserts, les chaumières sans voix,
Nulle feuille ne tremble à la voûte des bois,
Et la mer elle-même, expirant sur sa rive,
Roule à peine à la plage une lame plaintive ;
On dirait, en voyant ce monde sans échos,
Où l'oreille jouit d'un magique repos,
Où tout est majesté, crépuscule, silence,
Et dont le regard seul atteste l'existence,
Que l'on contemple en songe, à travers le passé,
Le fantôme d'un monde où la vie a cessé !
Seulement, dans les troncs des pins aux larges cimes,
Dont les groupes épars croissent sur ces abîmes,
L'haleine de la nuit, qui se brise parfois,
Répand de loin en loin d'harmonieuses voix,
Comme pour attester, dans leur cime sonore,
Que ce monde, assoupi, palpite et vit encore.

Un monde est assoupi sous la voûte des cieux ?
Mais dans la voûte même où s'élèvent mes yeux,
Que de mondes nouveaux, que de soleils sans nombre,
Trahis par leur splendeur, étincellent dans l'ombre !
Les signes épuisés s'usent à les compter,
Et l'âme infatigable est lasse d'y monter !
Les siècles, accusant leur alphabet stérile,
De ces astres sans fin n'ont nommé qu'un sur mille ;
Que dis-je ! Aux bords des cieux, ils n'ont vu qu'ondoyer
Les mourantes lueurs de ce lointain foyer ;
Là l'antique Orion des nuits perçant les voiles
Dont Job a le premier nommé les sept étoiles ;
Le navire fendant l'éther silencieux,
Le bouvier dont le char se traîne dans les cieux,
La lyre aux cordes d'or, le cygne aux blanches ailes,
Le coursier qui du ciel tire des étincelles,
La balance inclinant son bassin incertain,
Les blonds cheveux livrés au souffle du matin,
Le bélier, le taureau, l'aigle, le sagittaire,
Tout ce que les pasteurs contemplaient sur la terre,
Tout ce que les héros voulaient éterniser,
Tout ce que les amants ont pu diviniser,
Transporté dans le ciel par de touchants emblèmes,
N'a pu donner des noms à ces brillants systèmes.
Les cieux pour les mortels sont un livre entrouvert,
Ligne à ligne à leurs yeux par la nature offert ;
Chaque siècle avec peine en déchiffre une page,
Et dit : Ici finit ce magnifique ouvrage :
Mais sans cesse le doigt du céleste écrivain
Tourne un feuillet de plus de ce livre divin,
Et l'œil voit, ébloui par ces brillants mystères,
Étinceler sans fin de plus beaux caractères !
Que dis-je ? À chaque veille, un sage audacieux
Dans l'espace sans bords s'ouvre de nouveaux cieux ;
Depuis que le cristal qui rapproche les mondes
Perce du vaste Éther les distances profondes,
Et porte le regard dans l'infini perdu,
Jusqu'où l'œil du calcul recule confondu,
Les cieux se sont ouverts comme une voûte sombre
Qui laisse en se brisant évanouir son ombre ;
Ses feux multipliés plus que l'atome errant
Qu'éclaire du soleil un rayon transparent,
Séparés ou groupés, par couches, par étages,
En vagues, en écume, ont inondé ses plages,
Si nombreux, si pressés, que notre œil ébloui,
Qui poursuit dans l'espace un astre évanoui,
Voit cent fois dans le champ qu'embrasse sa paupière
Des mondes circuler en torrents de poussière !
Plus loin sont ces lueurs que prirent nos aïeux
Pour les gouttes du lait qui nourrissait les dieux ;
Ils ne se trompaient pas : ces perles de lumière,
Qui de la nuit lointaine ont blanchi la carrière,
Sont des astres futurs, des germes enflammés
Que la main toujours pleine a pour les temps semés,
Et que l'esprit de Dieu, sous ses ailes fécondes,
De son ombre de feu couve au berceau des mondes.
C'est de là que, prenant leur vol au jour écrit,
Comme un aiglon nouveau qui s'échappe du nid,
Ils commencent sans guide et décrivent sans trace
L'ellipse radieuse au milieu de l'espace,
Et vont, brisant du choc un astre à son déclin,
Renouveler des cieux toujours à leur matin.

Et l'homme cependant, cet insecte invisible,
Rampant dans les sillons d'un globe imperceptible,
Mesure de ces feux les grandeurs et les poids,
Leur assigne leur place et leur route et leurs lois,
Comme si, dans ses mains que le compas accable,
Il roulait ces soleils comme des grains de sable !
Chaque atome de feu que dans l'immense éther
Dans l'abîme des nuits l'œil distrait voit flotter,
Chaque étincelle errante aux bords de l'empyrée,
Dont scintille en mourant la lueur azurée,
Chaque tache de lait qui blanchit l'horizon,
Chaque teinte du ciel qui n'a pas même un nom,
Sont autant de soleils, rois d'autant de systèmes,
Qui, de seconds soleils se couronnant eux-mêmes,
Guident, en gravitant dans ces immensités,
Cent planètes brûlant de leurs feux empruntés,
Et tiennent dans l'éther chacune autant de place
Que le soleil de l'homme en tournant en embrasse,
Lui, sa lune et sa terre, et l'astre du matin,
Et Saturne obscurci de son anneau lointain !
Oh ! que tes cieux sont grands ! et que l'esprit de l'homme
Plie et tombe de haut, mon Dieu ! quand il te nomme !
Quand, descendant du dôme où s'égaraient ses yeux,
Atome, il se mesure à l'infini des cieux,
Et que, de ta grandeur soupçonnant le prodige,
Son regard s'éblouit, et qu'il se dit : Que suis-je ?
Oh ! que suis-je, Seigneur ! devant les cieux et toi ?
De ton immensité le poids pèse sur moi,
Il m'égale au néant, il m'efface, il m'accable,
Et je m'estime moins qu'un de ces grains de sable,
Car ce sable roulé par les flots inconstants,
S'il a moins d'étendue, hélas ! a plus de temps ;
Il remplira toujours son vide dans l'espace
Lorsque je n'aurai plus ni nom, ni temps, ni place ;
Son sort est devant toi moins triste que le mien,
L'insensible néant ne sent pas qu'il n'est rien
Il ne se ronge pas pour agrandir son être,
Il ne veut ni monter, ni juger, ni connaître,
D'un immense désir il n'est point agité ;
Mort, il ne rêve pas une immortalité !
Il n'a pas cette horreur de mon âme oppressée,
Car il ne porte pas le poids de ta pensée !

Hélas ! pourquoi si haut mes yeux ont-ils monté ?
J'étais heureux en bas dans mon obscurité,
Mon coin dans l'étendue et mon éclair de vie
Me paraissaient un sort presque digne d'envie ;
Je regardais d'en haut cette herbe ; en comparant,
Je méprisais l'insecte et je me trouvais grand ;
Et maintenant, noyé dans l'abîme de l'être,
Je doute qu'un regard du Dieu qui nous fit naître
Puisse me démêler d'avec lui, vil, rampant,
Si bas, si loin de lui, si voisin du néant !
Et je me laisse aller à ma douleur profonde,
Comme une pierre au fond des abîmes de l'onde ;
Et mon propre regard, comme honteux de soi,
Avec un vil dédain se détourne de moi,
Et je dis en moi-même à mon âme qui doute :
Va, ton sort ne vaut pas le coup d'œil qu'il te coûte !
Et mes yeux desséchés retombent ici-bas,
Et je vois le gazon qui fleurit sous mes pas,
Et j'entends bourdonner sous l'herbe que je foule
Ces flots d'êtres vivants que chaque sillon roule :
Atomes animés par le souffle divin,
Chaque rayon du jour en élève sans fin,
La minute suffit pour compléter leur être,
Leurs tourbillons flottants retombent pour renaître,
Le sable en est vivant, l'éther en est semé,
Et l'air que je respire est lui-même animé ;
Et d'où vient cette vie, et d'où peut-elle éclore,
Si ce n'est du regard où s'allume l'aurore ?
Qui ferait germer l'herbe et fleurir le gazon,
Si ce regard divin n'y portait son rayon ?
Cet œil s'abaisse donc sur toute la nature,
Il n'a donc ni mépris, ni faveur, ni mesure,
Et devant l'infini pour qui tout est pareil,
Il est donc aussi grand d'être homme que soleil !
Et je sens ce rayon m'échauffer de sa flamme,
Et mon cœur se console, et je dis à mon âme :
Homme ou monde à ses pieds, tout est indifférent,
Mais réjouissons-nous, car notre maître est grand !

Flottez, soleils des nuits, illuminez les sphères ;
Bourdonnez sous votre herbe, insectes éphémères ;
Rendons gloire là-haut, et dans nos profondeurs,
Vous par votre néant, et vous par vos grandeurs,
Et toi par ta pensée, homme ! grandeur suprême,
Miroir qu'il a créé pour s'admirer lui-même,
Écho que dans son œuvre il a si loin jeté,
Afin que son saint nom fût partout répété.
Que cette humilité qui devant lui m'abaisse
Soit un sublime hommage, et non une tristesse ;
Et que sa volonté, trop haute pour nos yeux,
Soit faite sur la terre, ainsi que dans les cieux !

Alphonse de Lamartine

(Harmonies poétiques et religieuses)

jeudi 23 septembre 2010

Plaintes d'un chrétien sur les contrariétés qu'il éprouve au dedans de lui-même

Mon Dieu ! quelle guerre cruelle !
Je trouve deux hommes en moi :
L'un veut que, plein d'amour pour toi,
Mon cœur te soit toujours fidèle ;
L'autre, à tes volontés rebelle,
Me révolte contre ta loi.

L'un, tout esprit et tout céleste,
Veut qu'au ciel sans cesse attaché,
Et des biens éternels touché,
Je compte pour rien tout le reste ;
Et l'autre, par son poids funeste,
Me tient vers la terre penché.

Hélas ! en guerre avec moi-même
Où pourrai-je trouver la paix ?
Je veux, et n'accomplis jamais,
Je veux, mais (ô misère extrême !)
Je ne fais pas le bien que j'aime
Et je fais le mal que je hais !

0 grâce, rayon salutaire !
Viens me mettre avec moi d'accord,
Et, domptant par un doux effort
Cet homme qui t'est si contraire,
Fais ton esclave volontaire
De cet esclave de la mort.

Jean Racine (1639-1699)
Deuxième des "Cantiques spirituels",
"Épître de saint Paul aux Romains", chap. VII.

dimanche 19 septembre 2010

Chapelet


Je vais prier, Seigneur,
Cette dizaine journalière
Que je pousse en mon pauvre cœur :
Vers Vous finir cette dernière.

Oh je la pousse vainement
Cette dizaine de grains noirs,
Oui je la pousse tout en soufflant :
Mon pauvre cœur en son mouroir.

Il meurt mon cœur
D'amour pour Vous,
Il meurt aussi pour son malheur :
D'une sécheresse pour Vous...

Pourtant je prie cette dizaine
D'une lueur, d'une charnière,
Qui va sans peur purger la peine
De mon chemin, de ma manière...

Oh pauvre homme que je suis !
Pourtant, à genou chaque jour,
Cette dizaine que je suis
Grandira pour l'amour de vous !


mardi 14 septembre 2010

Te faire plaisir, mon Dieu !


Je sentais tellement de choses, Seigneur,
Baignant dans Ton Amour, Tes grâces
Que je craignais de m’y habituer Seigneur,
Occupant orgueilleusement cette place…

Et Toi connaissant mon âme
Mieux que moi-même,
A fait cadeau en cette âme
Une fleur de carême…

Qu’est-ce donc ?
Celle de Te faire plaisir mon Dieu !
Qu’est-ce ce plaisir, donc ?
Ne plus rien sentir, O mon Dieu ?

Dans le vide de mon être,
J’ai cru mourir !
Purifié en tout cet être,
Crucifiant le mot désir

Afin de n’aimer que Toi !
T’aimer pour Te faire plaisir,
Seulement plaisir, O mon Dieu !
T’aimer seulement pour Toi :

Enfin, nous ne sommes qu’UN !
Et même si je l’oublie, O mon Dieu,
Cet oubli mourra aussi :
Afin de Te faire plaisir, Seigneur,

Vivre par Toi
Est la vraie Vie !

Février 2007

vendredi 10 septembre 2010

Homme, sois prêt !


Viennent et viennent les prophètes,
Aussi dans ces millénaires !
Devant eux, la Reine des prophètes :
Marie, Mère de Dieu dans le désert
Depuis 1830 !

Viennent et viennent Tes enfants :
Mélanie, Maximin et Bernadette,
Jacinta, Francesco où Lucie enfants,
Lumières et souffrances en quêtes…

Viennent et viennent sans qu’on les écoute,
D’un peuple plus impie encore qu’Israël
Devant ses lumières dissoutes
Que sont tes prophètes, O Israël ! …

Le temps de l’histoire recommence
Afin que tombe le marteau de la justice
Divine ! Combien faudra t-il encore de sang
Pleurs, larmes, crimes et sévices

Où brûleront Tes fils ?
Le temps de l’épreuve vient,
Celui que l’on ne veut voir venir
Ne sachant plus notre destin !

Les nations s’interrogent
Sans mettre l’essentiel au creux
De leur main : Dieu !
Dieu qu’on oublie encore et encore

Et criant jusqu’aux cieux : Non serviam !

Au-delà du temps vient l’Eternel
Dans sa majesté infinie
Et re sacralisant ce que l’homme a fait d’elle :
Une âme vide …

O Israël, toi tuant tes prophètes,
Idolâtre et revenant au Roi,
Nous sommes comme toi
Et ne le savons pas !


Le Temps va au temps
Mais dans une spirale montante
De l’Esprit hors du temps !
Bientôt, plus besoin de prophète !

Homme, sois prêt ! …

mercredi 8 septembre 2010

L'annonciation

Gravure Gustave Doré la Bible Ancien Testament L'Annonciation
Gravure illustration Gustave Doré
la Bible Nouveau Testament
L'Annonciation
Luc
Lc 1:26- Le sixième mois, l'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, du nom de Nazareth,
Lc 1:27- à une vierge fiancée à un homme du nom de Joseph, de la maison de David ; et le nom de la vierge était Marie.
Lc 1:28- Il entra et lui dit : " Réjouis-toi, comblée de grâce, le Seigneur est avec toi. "
Lc 1:29- A cette parole elle fut toute troublée, et elle se demandait ce que signifiait cette salutation.
Lc 1:30- Et l'ange lui dit : " Sois sans crainte, Marie ; car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
Lc 1:31- Voici que tu concevras dans ton sein et enfanteras un fils, et tu l'appelleras du nom de Jésus.
Lc 1:32- Il sera grand, et sera appelé Fils du Très-Haut. Le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père ;
Lc 1:33- il régnera sur la maison de Jacob pour les siècles et son règne n'aura pas de fin. "
Lc 1:34- Mais Marie dit à l'ange : " Comment cela sera-t-il, puisque je ne connais pas d'homme ? "
Lc 1:35- L'ange lui répondit : " L'Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c'est pourquoi l'être saint qui naîtra sera appelé Fils de Dieu.
Lc 1:36- Et voici qu'Élisabeth, ta parente, vient, elle aussi, de concevoir un fils dans sa vieillesse, et elle en est à son sixième mois, elle qu'on appelait la stérile ;
Lc 1:37- car rien n'est impossible à Dieu. "
Lc 1:38- Marie dit alors : " Je suis la servante du Seigneur ; qu'il m'advienne selon ta parole ! " Et l'ange la quitta.

lundi 6 septembre 2010

Et plus que jamais !



L'Éternel est mon Berger,
Encore en ce siècle, et plus que jamais
Il vient rassembler les brebis dispersées
Car les pasteurs ont déserté !

Face aux nations sans nombre
Adorant les veaux d’or modernes,
Tu viens rassembler Ton peuple persécuté.

Le vicaire du Christ est seul
Et peu écoutent sa parole,
Devant Rome s’étend le monde,
Il ne l’écoute pas …

Gog et Magog,
Qui sont-ils en cette apostasie ?
Sont-ce les peuples païens
Ou ceux qui T’ont renié, O Éternel ?

Et l’image de la bête vint
Assouvir, abrutir un peu plus les âmes
Dans leur chair dolente.  Qui le sait, qui le croit,
Qui va vers le Berger ?

L'Éternel a parcouru la terre
Devenant comme un désert
Où chacun fait un autel
N’adorant d’autres dieux qu’eux-mêmes…

Sur la montagne de Sion,
Tu reviens Seigneur nous chercher,
En la plaine de Megiddo
Du côté d’Armagéddon,

Ton peuple est prêt,
Entre le ciel est l’enfer
La bataille fait rage :
Gethsémani, tous au pressoir !

Nous sommes passés au tamis
O Éternel en Ton petit reste
Pour Te glorifier,
O Père, O Fils, O Esprit Saint,
Viens, nous T’attendons ! 

samedi 4 septembre 2010

Maranatha

Maranatha, viens Seigneur, viens !
Comme les chars de pharaon se sont engloutis
Dans la mer, Tu sauveras Ton petit reste
De cette civilisation de mort,
Tu les amèneras dans le pays du lait et du miel
Renouvelé sur toute la terre,
Tu combattras l’antéchrist pour eux
Et pour toutes bonnes volontés,
Car Tu es notre Dieu !

Maranatha, bientôt Seigneur
Tu seras là, en Ton Esprit Saint
Et le Père renouvellera la face de la terre !
Tous ceux qui auront pleuré par Toi
Seront consolés, tous ceux
Qui se seront laissés faire par Toi
Seront sauvés, et l’on chantera
Alléluia !

Maranatha Lion de la tribu de Juda,
Tu combattras pour tes enfants fidèles,
Comme Tu as combattu depuis toujours,
O Dieu des armées Tsabaoth,
A ta droite Saint Michel
Et toutes les légions d’anges,
A ta gauche, tous les saints
Chantant tes louanges
Et te glorifiant, comme ils l’ont fait sur terre !

Maranatha, Seigneur Jésus, l’Emmanuel,
Le Fils de l’homme glorifiant le père,
Sanctifiant la terre en Son esprit !
Ton souffle brûlera les scories
De cette terre ensanglantée,
Tes narines souffleront leurs colères
Sur toute la terre, comme jamais depuis le déluge !

Maranatha, enfin Tes enfants
Pleureront de joie,
Et chanteront avec David et Isaïe
L’unité retrouvée :
Le loup mangera avec l’agneau
Et de pleurs, il n’y en aura plus !
La terre sera un unique troupeau
Rassemblés par un seul Berger ;
Pour lieutenant, un roi à son côté
Et Ta mère comme Reine !

Maranatha, les miracles fleuriront
Sous les pas de tes enfants,
Comme au temps de moïse !
Après l’ère du Père,
Après l’ère du Fils,
Règnera Ton Esprit
Dans celle de la Paix,
Enfin !

Maranatha, viens, nous T’attendons,
Viens Roi de gloire
Afin que nous T’adorions,
Sur Toute la terre,
Que Ta Face resplendisse
Dans le cœur de Tes fidèles,
Rayonnant de joie !

Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

mercredi 1 septembre 2010

Feu contre feu




Feu contre feu o Seigneur !
Brûle-moi de Ton ardente charité,
Embrase-moi tout à l'intérieur de moi-même,
Lumière qui éclaire mon intérieur :
Une flamme me modelant de Ton feu, avivée
Dans mon être tout entier, emblème
De Ton drapeau étincelant, o Seigneur !
Feu contre feu mon Dieu !
Le mien dans le Tien, ne plus penser
Que de brûler en toi : montée vers des cieux
Inaccessibles qu'en Ta fusion !
Je ne veux plus penser qu'à me dissoudre
En Ton Amour afin que Te le rendre ô Sion ;
Jérusalem, cité de David, viens m'absoudre
De mes péchés, purifie-moi de mon passé,
Modèle-moi sur Ton drapeau, Ton emblème :
Ta vertu Sainte, o mon Dieu !
Feu contre feu, mon cœur dans le Tien,
Afin que ce ne soit plus moi mais le Christ qui vit en moi !
Feu contre feu, que  ce qui sorte de mon sein
Ne soit que Toi ! Afin que ma pauvre âme purifiée
soit couleur de Ton or, Temple retrouvé,
Aux mille pierres précieuses, mon vase de terre
En vase d'or ...