jeudi 30 juin 2011

Apocalypse ... « Now »...

Dieu en a ras le bol de l'humanité, de ses péchés, de ses vanités et des politiciens. Il décide de mettre fin à l'expérience.

Il réunit tous les chefs d'états et leur annonce qu'il détruira la race humaine dans 24 heures. - Je vous laisse le soin de l'annoncer vous-même à vos peuples respectifs !

Le premier à parler est Barack Obama : - Peuple bien-aimé, j'ai une bonne nouvelle et une mauvaise nouvelle pour vous. La bonne est que Dieu existe. Il m'a parlé. Mais nous le savions déjà. La mauvaise nouvelle, c'est que cette grande nation, notre grand rêve n'existera plus dans 24 heures. Ceci est la volonté de Dieu...

Fidel Castro a réuni tous les Cubains et dit : - Compatriotes, peuple cubain, j'ai deux mauvaises nouvelles. La première est que Dieu existe, il s'est adressé à moi. Oui, je l'ai vu. La mauvaise nouvelle c'est que cette merveilleuse révolution pour laquelle nous nous sommes battus sera finie. C'est la volonté de Dieu.

Nicolas Sarközy intervient au 20h de «Lolo» Ferrari sur TF1 : - Aujourd'hui est un jour très spécial pour nous tous. Pourquoi ? Je vais vous le dire. J'ai deux bonnes nouvelles à vous annoncer. La première est que je suis le messager choisi de Dieu, car il m'a parlé en personne. La seconde bonne nouvelle, c'est que dans moins de 24 heures, oui vous avez bien entendu, dans moins de 24 heures, le problème du chômage sera résolu, la crise financière sera résolue, il n'y aura plus de licenciements, plus de reconduites aux frontières, plus de bouclier fiscal, ni de parachutes dorés, plus de népotisme, plus de précarité, plus de pauvreté... Je dis ce que je fais et je fais ce que je dis. Les promesses seront tenues !
Par Vieille garde Publié dans : Humour

samedi 25 juin 2011

Les « infidèles » dans l'islam


- Islam –
« Nous avons préparé pour les infidèles des chaînes, des carcans et une fournaise ardente. »
Coran, sourate 76, verset 4 [LXXVI,4]
Si pour l'islam le monde se divise entre Dar al-islam et Dar al-Harb, humainement il se divise entre deux catégories d'hommes : les musulmans et les autres, les « infidèles ».
L'ensemble des musulmans du monde forme la Oumma : la grande communauté des musulmans, censée être supérieure à toute autre. Sourate 3, verset 110 [III,106] (*) : « Vous êtes la meilleure communauté qu'on ait fait surgir pour les hommes. »


En effet, l'islam affirme la supériorité des musulmans sur les impies (les infidèles). Sourate 98, versets 6 et 7 [XCVIII,5-6]: « Les infidèles parmi les gens du Livre, ainsi que les Associateurs, iront au feu de l'Enfer, pour y demeurer éternellement. De toute la création, ce sont eux les pires.
Quant à ceux qui croient et accomplissent les bonnes œuvres, ce sont les meilleurs de toute la création. »
Parmi les croyants, il ne doit être fait en principe aucune distinction : « Les croyants ne sont que des frères » (Sourate 49, verset 10 [XLIX,10]). En revanche, parmi les infidèles, l'islam fait une distinction importante entre les « gens du Livre » et les « Associateurs ».
Les gens du Livre sont les infidèles qui croient en une révélation divine – autre que l'islam – contenue dans un livre. Autrement dit, ce sont les Chrétiens et les Juifs (éventuellement aussi les zoroastriens).
Les Associateurs, eux, sont ceux qui associent à Allah (Dieu) d'autres divinités : ce sont donc les polythéistes, les païens. Les athées y sont assimilés. Pour l'islam, les Associateurs sont plus criminels que les gens du Livre, car ces derniers sont monothéistes, comme les musulmans. L'association, c'est à dire le fait d'associer à Allah d'autres divinités est même le pire crime qui soit pour l'islam : « L'association est plus grave que le meurtre. » (Sourate 2, verset 217 [II,214])
En effet, les Associateurs rejettent, en adorant d'autres dieux qu'Allah, ce qui est le premier des cinq piliers de l'islam, c'est à dire de reconnaître « qu'il n'y a pas de Dieu si ce n'est Allah, et que Muhammad (Mahomet) est l'envoyé d'Allah ». L'islam est un monothéisme intégral, le plus intransigeant de tous.
Statut des « infidèles » en terre d'islam
Dès lors que le pouvoir politique tombe quelque part entre les mains de musulmans, on est en terre d'islam (dar al-islam). Mais quel peut être alors le sort réservé aux « infidèles » encore présents ? Il y a deux cas : celui des « Associateurs » et celui des « gens du livre ».
Les Associateurs n'ont pas leur place en terre d'islam. Le sort des athées et des païens (Bouddhistes, Hindouistes, shintoïstes, ou autres formes de polythéisme) est donc, soit la conversion à l'islam, soit l'expulsion, soit la mort.
Au reste, le Coran a prévu un châtiment spécial pour ceux qui, spécialement, se seraient opposés à l'islam. Sourate 5, verset 33 [V,37] : « La récompense de ceux qui font la guerre contre Allah et son messager, et qui s'efforcent de semer la corruption sur la terre, c'est qu'ils soient tués, ou crucifiés, ou que soient coupés leur main et leur jambe opposées, ou qu'ils soient expulsés du pays. Ce sera pour eux l'ignominie ici-bas ; et dans l'au-delà, il y aura pour eux un énorme châtiment. »
Ce sort s'applique d'ailleurs aussi aux gens du livre qui se sont opposés à l'islam.
Pour ceux de ces deniers (chrétiens et juifs), par contre, qui ne se seront pas opposés à l'islam, ils pourront rester, mais avec un statut spécial et infériorisant, celui de Dhimmis.
Les Dhimmis sont les « gens du pacte ». C'est du moins ainsi que les juristes musulmans présentent ce statut : comme un pacte (Dhimma) de protection passé avec les « gens du Livre » pour leur accorder la protection des musulmans.
En réalité, ce statut leur est imposé, et il leur fait subir une vie d'individus inférieurs. Les Dhimmis, en effet, ont le droit, certes, de pratiquer leurs cultes, mais ils ne doivent pas le faire publiquement. Ils ne doivent pas faire de prosélytisme : c'est pour non-respect de cette règle qu'en Afghanistan les Talibans, en stricte application de la Charia (loi d'Allah), ont pu, au mois de juillet 2001, arrêter et condamner à mort huit Chrétiens accusés d'avoir prêché publiquement leur religion, et donc d'avoir fait du prosélytisme.
En terre d'islam, les gens du Livre ont le droit d'entretenir leurs églises qui existent déjà, mais ils n'ont pas le droit d'en construire de nouvelles. Les Dhimmis ne peuvent exercer de fonctions de pouvoir importantes (car ils auraient alors, eux, les « infidèles », autorité sur les musulmans). Ils doivent en outre marquer en toutes occasions des signes de soumission et de déférence envers n'importe quel musulman. Enfin, ils doivent payer un impôt spécial très lourd, la Jizya (prévu par le Coran, Sourate 9, verset 29 [IX,29]).
C'est ce statut que les musulmans qui rêvent déjà d'imposer leur religion et la Charia en Europe prévoient, en conformité avec le Coran, d'imposer aux Chrétiens d'Europe, comme le montre cet autre passage de l'interview de Mohamed Sabaoui, l'étudiant musulman de Roubaix déjà cité :
« Le journaliste (Philippe Aziz) : Après avoir imposé la Charia à Roubaix, que ferez-vous des non musulmans ?
Mohamed Sabaoui : C'est prévu. La minorité chrétienne aura le statut de Dhimmis. Ce sera une catégorie à part qui pourra racheter ses libertés et droits par un impôt spécial. En outre, nous ferons ce qu'il faut pour les amener par la persuasion dans notre giron. Des dizaines de milliers de Français ont déjà embrassé l'islam de plein gré, pourquoi pas les Chrétiens de Roubaix ? Actuellement, à l'université de Lille, nous mettons sur pied des brigades de la foi, chargées de « convertir » les Roubaisiens récalcitrants Chrétiens, ou Juifs, pour les faire rentrer dans notre religion, car c'est Dieu qui le veut ! Ceux qui refuseront, malgré nos efforts, de se convertir seront traités comme il se doit. Si nous sommes les plus forts, c'est que Dieu l'a voulu. Nous n'avons pas les contraintes de l'obligation chrétienne de porter assistance à la veuve, à l'orphelin, aux faibles et handicapés. Nous pouvons et devons, au contraire, les écraser s'ils constituent un obstacle, surtout si ce sont des infidèles. »
(*) Rappelons qu'une sourate est un chapitre du Coran. Il en compte 114, qui regroupent 6219 versets.
Source : Nonali (Merci à Goddefroy)

samedi 18 juin 2011

On peut discuter de la traduction du Pater en France


La Conférence des évêques de France achève une nouvelle traduction liturgique francophone de la Bible. Hier, sur Twitter, Mgr Giraud, évêque de Soissons, a proposé sa vision de la traduction controversée d'une phrase du Notre Père « Ne nous soumets pas à la tentation », ouvrant ainsi la discussion. C'est une grande première.
La traduction "Ne nous soumets pas à la tentation" est apparue dans la liturgie en France en 1966 à la place de « Ne nous laissez pas succomber à la tentation ». Or, actuellement, personne n’est satisfait de cette traduction, qui suppose une certaine responsabilité de Dieu dans la tentation qui mène au péché :
G "Le mot peirasmos pourrait certes être traduit par «épreuve» et non par «tentation». Mais «Ne nous soumets pas à l’épreuve» semble demander à Dieu que nous échappions à la condition humaine normale, marquée par l’épreuve. La traduction littérale du texte grec de Mt 6,13 devrait être «Ne nous induis pas en tentation» ou «Ne nous fais pas entrer en (dans la) tentation», «Ne nous introduis pas en tentation». Le verbe eisphérô signifie étymologiquement «porter dans», «faire entrer». La tentation est vue comme un lieu dans lequel Dieu nous introduirait. Mais Dieu pourrait-il nous «introduire» en tentation ? Ce verbe exprime un mouvement local vers un lieu où l’on pénètre. Il fait penser à Jésus, alors qu’il conduit par l’Esprit au désert pour y être tenté (Mt 4,11), ou encore à Gethsémani : «Priez pour ne pas entrer en tentation» (Mt 26,41). Or, dans tout le Nouveau testament, il n’est pas dit que Dieu tente sa créature humaine. La formule semble supposer que Dieu puisse tenter l’homme, alors que c’est le diable qui se charge normalement de cette opération. Dieu n’est pas l’auteur de la tentation. Plusieurs traductions ont été étudiées. «Ne nous soumets pas à la tentation» : cette traduction évoque l’image d’un Dieu qui fait subir la tentation et qui serait comme l’auteur de la tentation. «Fais que nous n’entrions pas en (dans la) tentation» : cette traduction cherche à dédouaner Dieu d’être l’auteur de la tentation. «Ne nous fais pas entrer dans la tentation» : certes «entrer dans la tentation», ce n’est pas nécessairement y succomber, mais c’est entrer dans cette situation critique où Satan (le Mal) commence à nous atteindre et où nous risquons, à cause de notre faiblesse, de nous laisser vaincre. Cependant elle risque de désigner encore une certaine responsabilité de Dieu dans la tentation. «Ne nous laisse pas entrer en tentation» : cette traduction serait meilleure d’autant qu’elle se rapprocherait d’une source littérale araméenne. En français «laisser faire» veut dire «ne pas empêcher». «Ne pas laisser faire» a le sens positif d’« empêcher ». Dieu peut permettre que nous entrions dans la tentation et nous donner la force de pouvoir en «sortir». Dieu ne nous tente pas, mais il nous met parfois à l’épreuve en permettant à Satan (le Mal) de nous tenter pour nous purifier. Avec cette traduction, nous supplions Dieu : «Ne permets même pas que nous entrions en tentation». Nous lui demandons d’intervenir en notre faveur pour écarter de notre route un danger redoutable, celui de prendre le risque d’être séparé de Lui et de son Peuple. La Traduction Liturgique de la Bible pourrait donc choisir de proposer «Et ne nous laisse pas entrer en tentation» appuyée par Mt 26,41. Déjà la Bible de Segond de 1964 reprenait l’expression «Ne nous laisse pas entrer en tentation», comme le fera la Bible de Jérusalem de 2000."
Dans une conférence, Yves Daoudal indiquait :
"En fait, on avait eu raison de traduire par une périphrase : Ne nous laissez pas succomber à la tentation. Pour le coup on a ici un hébraïsme, et un vrai. Et les hébraïsants sont ici précieux. Ils nous expliquent que le verbe grec traduit un verbe araméen à la forme causative. Or le causatif peut avoir un sens factitif fort, faire, faire faire, et un sens permissif, laisser faire, permettre de faire. Ce qui est le cas ici, comme en plusieurs endroits des Septante. Par exemple dans le psaume 140 qui dit littéralement, de façon très proche de la demande du Pater : N’incline pas mon cœur vers les paroles mauvaises. Le sens est : Ne laisse pas mon cœur s’incliner vers les paroles mauvaises. Du moins si l’on tient à traduire pirasmone par tentation. En fait ce mot veut dire d’abord épreuve. Le psaume 25 dit à Dieu : Tenta me, ce qui ne se traduit pas par « Tente-moi », bien sûr, mais par « Mets-moi à l’épreuve ». Sans m’y laisser succomber…"
Michel Janva

vendredi 17 juin 2011

La monarchie ? Et pourquoi pas ?

Thieulloy (de) Guillaume - mercredi 15 juin 2011
livres, monarchie
Voici un excellent livre pour l’été ! Renaud Dozoul et Laurent-Louis d’Aumale, deux jeunes auteurs talentueux, ex­cellentes incarnations de la nouvelle génération de la droite culturelle, viennent de publier un petit ouvrage chez nos amis des éditions Muller.

Livre à la fois léger, bourré de blagues de potache, et sérieux, puisqu’il traite du problème de la démocratie.
Car, même si plus personne n’en parle, il y a bien un problème de la démocratie.

Ce problème, c’est naturellement que nous sommes en permanence en campagne électorale. Et cette situation s’est encore aggravée depuis que nous sommes passés du septennat (d’ailleurs voulu par les députés monarchistes en 1873…) au quinquennat. Désormais, nous avons au moins une élection tous les 2 ans.

La première (et la plus grave) conséquence de cet état de fait, c’est qu’il est désormais impossible de mener une politique de long terme dans l’intérêt du pays.

Imagine-t-on aujourd’hui un nouveau Colbert plantant la forêt de Tronçay pour disposer de bois de qualité pour la marine royale 300 ans plus tard ?
Cette vision court-termiste est encore ag­gravée par l’électoralisme et la démagogie auxquels sont con­traints les candidats.
On ne peut actuellement être élu qu’en promettant monts et merveilles aux électeurs. « Demain, on rase gratis », semble être la seule doctrine politique solide et commune à tous les partis !

Et l’on peut toujours dire que les Français sont mûrs et capables d’entendre un discours de vérité, la réalité, c’est que chacun préfère entendre dire que sa situation va s’améliorer dans les années à venir. Jamais n’a été plus vraie la célèbre assertion de Frédéric Bastiat selon lequel l’État est cette grande fiction à travers laquelle chacun s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde !

Un autre atout de la monarchie, c’est d’éviter cette espèce de guerre civile que constituent les batailles électorales. L’union de toutes les forces de la nation est, dans le système actuel, un doux rêve. Il pourrait devenir une réalité si l’on avait un véritable arbitre (et non le capitaine de l’équipe gagnante) à la tête de l’État. Pourquoi ne pourrait-on faire travailler ensemble des hommes de sensibilités différentes ?
Enfin, je vois encore un avantage à la monarchie : l’incarnation de la tradition nationale.

On voit mal un roi – qui, par définition, a hérité le pouvoir de ses aïeux – nous offrir le sinistre spectacle d’une repentance à la Chirac. Cette façon de battre sa couple sur la poitrine de nos ancêtres, cette haine de notre histoire et, pour ainsi dire, cette haine de nous-mêmes, que nous avons souvent dénoncées dans ces colonnes, a quelque chose d’intolérable. Quel que soit le chef de l’État, il se grandirait, me semble-t-il, à manifester son estime et sa reconnaissance pour ses prédécesseurs.

En tout cas, on peut certainement dire, comme on le chantait au début du siècle, que les rois ont fait la France et qu’elle se défait sans roi.
J’ignore si elle se referait avec un roi. J’ignore si elle pourrait se refaire autrement. Mais il est certain en tout cas qu’il faut au moins connaître – et combattre – les vices du système démocratique si l’on veut sortir de l’impasse où s’enferre notre malheureuse patrie. Et, pour cela, l’humour et le talent de nos deux amis sont d’une redoutable efficacité.
C’est donc non seulement un livre de vacances, mais aussi un livre à faire lire largement autour de vous pour en finir avec la haine de notre histoire et avec la démagogie électoraliste et partisane…


Renaud Dozoul
Laurent-Louis d’Aumale
Les 4 vérités Hebdo

jeudi 16 juin 2011

Le mondialisme - destructeur des nations


DINER-DEBAT DE RADIO-SILENCE.

Jeudi 16 juin 2011 à 19 heures 30.


sur le thème: "Le mondialisme - destructeur des nations"
avec M. Philippe PLONCARD-D'ASSAC,
Ecrivain catholique, auteur de la lettre d'information LA POLITIQUE.



Ce dîner-débat coïncide avec le 11e anniversaire de notre radio. Venez nombreux !
Lieu: Restaurant LE POUSSIN, 2 rue Poussin, 75016 Paris,
à l'angle avec l'avenue de Mozart (Métros 9 et 10, station Michelange-Auteuil).
Les places étant limitées, envoyez s.v.p. dès maintenant votre chèque
de 30 €/place (étudiants et chômeurs 25 €) à:
LA VOIX DU SILENCE, 5 rue Dufrenoy, 75116 Paris, radio-silence@wanadoo.fr

dimanche 12 juin 2011

Bonne fête de la Pentecôte à tous

"C'était après la mort de Jésus, le soir du premier jour de la semaine. Les disciples avaient verrouillé les portes du lieu où ils étaient, car ils avaient peur des Juifs. Jésus vint, et il était là au milieu d'eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! »
Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur.
Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m'a envoyé, moi aussi, je vous envoie. »
Ayant ainsi parlé, il répandit sur eux son souffle et il leur dit : « Recevez l'Esprit Saint.
Tout homme à qui vous remettrez ses péchés, ils lui seront remis ; tout homme à qui vous maintiendrez ses péchés, ils lui seront maintenus.
»" (Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 20,19-23.)
Source


La Pentecôte correspond à l'envoi de l'Esprit-Saint aux Apôtres réunis au Cénacle, dix jours après l'Ascension de Notre Seigneur, et donc cinquante jours après sa résurrection (Pâques). Le Cénacle est aussi le nom de la pièce où Notre Seigneur institua le sacrement de l'Eucharistie, le jeudi saint, la veille de sa Passion.

Sur cette gravure, en haut de l'image, on remarque des triangles entremêlés, tête en haut ou tête en bas. Les triangles tête en bas ont à leur base deux points, ce qui dans les Ecritures correspond à l'envoi de l'Esprit-Saint par les deux autres personnes de la Sainte Trinité : le Père et le Fils qui ne font qu'UN, et dans les triangles têtes dirigées vers le haut, l'assemblée de Dieu, qui sur terre est en perpétuelle recherche de Dieu et donc en relation permanente avec le Créateur par la grâce de l'Esprit-Saint.

 
Le Veni Creator Spiritus est une hymne composée au IXe siècle, considérée comme la plus célèbre de toutes les hymnes grégoriennes, elle signifie Viens Saint Esprit Créateur et commémore la Pentecôte.
Cette hymne était aussi entonnée par Sainte Jeanne D'Arc et son armée, lorsque la Pucelle de Domrémy, menait ses soldats vers une de ses plus grandes victoires sur les Anglais (à Patay notamment où il y eu au minimum 2000 anglais de morts et 3 -trois- côté Français seulement!).
 
  Latin

Veni, creator, Spiritus,
Mentes tuorum visita,
Imple superna gratia
Quae tu creasti pectora.
Qui diceris Paraclitus,
Altissimi donum Dei.
Fons vivus, ignis, caritas
Et spiritalis unctio.
Tu septiformis munere,
Digitus paternae dexterae.
Tu rite promissum Patris,
Sermone ditans guttura.
Accende lumen sensibus
Infunde amorem cordibus,
Infirma nostri corporis
Virtute firmans perpeti.
Hostem repellas longius
Pacemque dones protinus;
Ductore sic te praevio
Vitemus omne noxium.
Per te sciamus da Patrem,
Noscamus atque Filium;
Teque utriusque Spiritum
Credamus omni tempore.
Deo Patri sit gloria,
Et Filio, qui a mortuis
Surrexit, ac Paraclito
In saeculorum saecula.
Amen.
Français
Viens, Esprit Créateur,
visite l'âme de tes fidèles,
emplis de la grâce d'En-Haut
les cœurs que tu as créés.
Toi qu'on nomme le Conseiller,
don du Dieu très-Haut,
source vive, feu, charité,
invisible consécration.
Tu es l'Esprit aux sept dons,
le doigt de la main du Père,
L'Esprit de vérité promis par le Père,
c'est toi qui inspires nos paroles.
Allume en nous ta lumière,
emplis d'amour nos cœurs,
affermis toujours de ta force
la faiblesse de notre corps.
Repousse l'ennemi loin de nous,
donne-nous ta paix sans retard,
pour que,sous ta conduite et ton conseil,
nous évitions tout mal et toute erreur.
Fais-nous connaître le Père,
révèle-nous le Fils,
et toi, leur commun Esprit,
fais-nous toujours croire en toi.
Gloire soit à Dieu le Père,
au Fils ressuscité des morts,
à l'Esprit Saint Consolateur,
maintenant et dans tous les siècles.
Amen.
 

mardi 7 juin 2011

« Evêque, c’est par vous que je meurs ! »


C’est ainsi que le 30 mai 1431, Jeanne d’Arc, prête à mourir sur le bûcher à Rouen, lança cette terrible accusation. Accusation que les belles âmes de l’époque ont du juger ainsi « mais comment oser s’en prendre ainsi à nos pasteurs, nos évêques, c’est indigne…« . Belles âmes que nous retrouvons aujourd’hui, et qui préfèrent se terrer la tête dans le sable, voire hurler avec les loups, plutôt que de reconnaître que, c’est par certains de nos évêques que nous mourrons. Qui sont les évêques Cauchon de nos temps ? Peu importe. Ces insupportables procès en sorcellerie ne sont pas l’apanage du XVe siècle.
Pierre Cauchon était licencié en Droit, et sans doute diplômé en théologie de la Sorbonne. Il était évêque. Mais il rêvait d’être archevêque de Rouen. Or, voici que l’occasion se présentait. C’était une chance unique : s’il arrivait à prouver l’imposture de Jeanne, à la déclarer hérétique ou sorcière, les Anglais seraient plus que ravis : le roi Charles VII, sacré par une sorcière, serait définitivement disqualifié ! Quel rire dans la chrétienté. Alors, il se disait que c’était sa chance et qu’une simple bergère ne pourrait se dépatouiller des instruments de sa rhétorique. Il serait facile de la piéger. Monseigneur Cauchon prépara longuement son procès. Il envoya des émissaires à Domremy, le village natal de Jeanne, pour y recueillir des témoignages, si possible compromettants. Ils ne trouvèrent pas grand chose sinon une danse qu’elle avait pratiquée enfant, avec les fillettes du village, à l’occasion de la saint Jean, autour de « l’arbre des fées », une vieille tradition au parfum païen. Au début, il ne croyait pas en Jeanne. Il commença donc par faire vérifier sa virginité, elle qui se targuait de son titre de « pucelle ». Si elle était vierge, il était prêt à en manger son chapeau. Ce genre de filles, coureuses des armées, ne peuvent être vierges ! Les matrones avaient donc vérifié et, contre toute attente, avaient conclu sans ambiguïté possible à la virginité de Jeanne. Lorsque Jeanne parut à son procès, il ne put que constater que, malgré les mois de prison et la garde d’une bande de soldats ricanants et lubriques, elle avait l’air fier. Elle portait la tête haute et regardait avec franchise, droit dans les yeux, ses interlocuteurs.
Monseigneur Cauchon crut pouvoir régler son affaire très vite. Or, il n’y arrivait pas. Elle se défendait fort bien. Et pourtant, il lui tendait mille embûches. Un jour, à force de tout tenter, il lui avait demandé :
Avez-vous la grâce, Jeanne ?
Elle ne pouvait deviner le piège théologique mortel devant ses pieds : si elle répondait « oui », elle devenait hérétique car nul ne peut savoir s’il plaît à Dieu. Si elle répondait « non », elle se condamnait elle-même.
- Si j’ai la grâce, Monseigneur, que Dieu m’y garde. Si je ne l’ai pas, que Dieu m’y mette.
Une telle réponse ne peut venir que de Dieu. Et Monseigneur Cauchon le savait, forcément, puisqu’il avait lu saint Thomas d’Aquin. Et ce fut comme cela tout au long de son procès. Elle était fraîche, pleine d’humour et toujours juste. A partir d’un certain moment, il est certain qu’il a compris qu’il avait affaire à une authentique envoyée de Dieu. Et là, il a perdu pied. Comme il n’arrivait pas à la piéger, malgré toute sa science, il a décidé de falsifier. Voilà comment il a réussi à la piéger en se servant d’une apparente légalité canonique. Jeanne était habillée en homme. Or Monseigneur Cauchon trouve dans la Bible un texte qui condamne le travestissement. C’est en effet une très ancienne pratique liée à des jeux sexuels. Il en accuse donc Jeanne qui répond :
- Mettez-moi dans une prison d’Eglise tenue par des femmes, et je n’aurai pas besoin de m’habiller avec des vêtements d’homme bien noués pour protéger ma vertu.
L’évêque a bien compris que Jeanne n’est pas coupable. Mais il va préméditer une ruse, ayant extérieurement l’apparence de la légalité, pour la condamner. Monseigneur Cauchon commence par faire servir à Jeanne une nourriture avariée qui la rend malade. Ainsi affaiblie, il la fait traîner sur la place du Vieux marché de Rouen où un bûcher a été dressé. Il lui montre et lui fait dire : « C’est pour vous, Jeanne, sauf si vous signez ce papier. » Jeanne demande ce qui est écrit sur le papier. « Rien de grave », lui répond-on. « Juste que vous vous soumettez à vos juges et que vous ne faites plus appel au pape. Et si vous signez, vous serez installée ce soir dans une prison tenue par des femmes. » Epuisée et sans conseils, Jeanne signe. On la félicite. Et on la fait s’habiller en femme. Or, on la reconduit vers la prison tenue par les soldats anglais. Elle proteste. On ne l’écoute pas. Ce qui doit se passer se passe. Dans la soirée, la voyant habillée en femme, les soldats s’approchent et commencent à soulever sa robe. Elle les chasse, avec ses poings et ses pieds. Comme par hasard, ses vêtement d’homme sont là, bien en évidence. Alors Jeanne se rhabille en homme et noue tous les lacets. Le lendemain, en grand équipage, Monseigneur Cauchon se rend à la prison pour constater que Jeanne s’est de nouveau travestie. Elle est donc retombée dans son péché (Relaps en droit canonique). Selon la loi, il lui dit : « Je ne peux plus rien pour vous, Jeanne. Je suis obligé de vous livrer au bras séculier puisque vous être retombée. » Jeanne lui répond : « Evêque, c’est par vous que je meurs. » Le jour même elle est brûlée. Et ce fut une grande pitié de la voir aller vers son supplice. Elle criait « Jésus ! Jésus ! ».
Monseigneur Cauchon a assisté en partie au supplice. Mais la foule grondait. Il a fini par s’éclipser. Il a exercé le pouvoir jusqu’à sa mort. Il n’a pas eu la récompense qu’il convoitait. Il est resté simple évêque pendant 11 ans puis il est mort, d’un coup, en se rasant, un matin de 1442.

Posté par Maximilien Bernard dans Histoire le 05 30th, 2011 |