samedi 25 juin 2011

Les « infidèles » dans l'islam


- Islam –
« Nous avons préparé pour les infidèles des chaînes, des carcans et une fournaise ardente. »
Coran, sourate 76, verset 4 [LXXVI,4]
Si pour l'islam le monde se divise entre Dar al-islam et Dar al-Harb, humainement il se divise entre deux catégories d'hommes : les musulmans et les autres, les « infidèles ».
L'ensemble des musulmans du monde forme la Oumma : la grande communauté des musulmans, censée être supérieure à toute autre. Sourate 3, verset 110 [III,106] (*) : « Vous êtes la meilleure communauté qu'on ait fait surgir pour les hommes. »


En effet, l'islam affirme la supériorité des musulmans sur les impies (les infidèles). Sourate 98, versets 6 et 7 [XCVIII,5-6]: « Les infidèles parmi les gens du Livre, ainsi que les Associateurs, iront au feu de l'Enfer, pour y demeurer éternellement. De toute la création, ce sont eux les pires.
Quant à ceux qui croient et accomplissent les bonnes œuvres, ce sont les meilleurs de toute la création. »
Parmi les croyants, il ne doit être fait en principe aucune distinction : « Les croyants ne sont que des frères » (Sourate 49, verset 10 [XLIX,10]). En revanche, parmi les infidèles, l'islam fait une distinction importante entre les « gens du Livre » et les « Associateurs ».
Les gens du Livre sont les infidèles qui croient en une révélation divine – autre que l'islam – contenue dans un livre. Autrement dit, ce sont les Chrétiens et les Juifs (éventuellement aussi les zoroastriens).
Les Associateurs, eux, sont ceux qui associent à Allah (Dieu) d'autres divinités : ce sont donc les polythéistes, les païens. Les athées y sont assimilés. Pour l'islam, les Associateurs sont plus criminels que les gens du Livre, car ces derniers sont monothéistes, comme les musulmans. L'association, c'est à dire le fait d'associer à Allah d'autres divinités est même le pire crime qui soit pour l'islam : « L'association est plus grave que le meurtre. » (Sourate 2, verset 217 [II,214])
En effet, les Associateurs rejettent, en adorant d'autres dieux qu'Allah, ce qui est le premier des cinq piliers de l'islam, c'est à dire de reconnaître « qu'il n'y a pas de Dieu si ce n'est Allah, et que Muhammad (Mahomet) est l'envoyé d'Allah ». L'islam est un monothéisme intégral, le plus intransigeant de tous.
Statut des « infidèles » en terre d'islam
Dès lors que le pouvoir politique tombe quelque part entre les mains de musulmans, on est en terre d'islam (dar al-islam). Mais quel peut être alors le sort réservé aux « infidèles » encore présents ? Il y a deux cas : celui des « Associateurs » et celui des « gens du livre ».
Les Associateurs n'ont pas leur place en terre d'islam. Le sort des athées et des païens (Bouddhistes, Hindouistes, shintoïstes, ou autres formes de polythéisme) est donc, soit la conversion à l'islam, soit l'expulsion, soit la mort.
Au reste, le Coran a prévu un châtiment spécial pour ceux qui, spécialement, se seraient opposés à l'islam. Sourate 5, verset 33 [V,37] : « La récompense de ceux qui font la guerre contre Allah et son messager, et qui s'efforcent de semer la corruption sur la terre, c'est qu'ils soient tués, ou crucifiés, ou que soient coupés leur main et leur jambe opposées, ou qu'ils soient expulsés du pays. Ce sera pour eux l'ignominie ici-bas ; et dans l'au-delà, il y aura pour eux un énorme châtiment. »
Ce sort s'applique d'ailleurs aussi aux gens du livre qui se sont opposés à l'islam.
Pour ceux de ces deniers (chrétiens et juifs), par contre, qui ne se seront pas opposés à l'islam, ils pourront rester, mais avec un statut spécial et infériorisant, celui de Dhimmis.
Les Dhimmis sont les « gens du pacte ». C'est du moins ainsi que les juristes musulmans présentent ce statut : comme un pacte (Dhimma) de protection passé avec les « gens du Livre » pour leur accorder la protection des musulmans.
En réalité, ce statut leur est imposé, et il leur fait subir une vie d'individus inférieurs. Les Dhimmis, en effet, ont le droit, certes, de pratiquer leurs cultes, mais ils ne doivent pas le faire publiquement. Ils ne doivent pas faire de prosélytisme : c'est pour non-respect de cette règle qu'en Afghanistan les Talibans, en stricte application de la Charia (loi d'Allah), ont pu, au mois de juillet 2001, arrêter et condamner à mort huit Chrétiens accusés d'avoir prêché publiquement leur religion, et donc d'avoir fait du prosélytisme.
En terre d'islam, les gens du Livre ont le droit d'entretenir leurs églises qui existent déjà, mais ils n'ont pas le droit d'en construire de nouvelles. Les Dhimmis ne peuvent exercer de fonctions de pouvoir importantes (car ils auraient alors, eux, les « infidèles », autorité sur les musulmans). Ils doivent en outre marquer en toutes occasions des signes de soumission et de déférence envers n'importe quel musulman. Enfin, ils doivent payer un impôt spécial très lourd, la Jizya (prévu par le Coran, Sourate 9, verset 29 [IX,29]).
C'est ce statut que les musulmans qui rêvent déjà d'imposer leur religion et la Charia en Europe prévoient, en conformité avec le Coran, d'imposer aux Chrétiens d'Europe, comme le montre cet autre passage de l'interview de Mohamed Sabaoui, l'étudiant musulman de Roubaix déjà cité :
« Le journaliste (Philippe Aziz) : Après avoir imposé la Charia à Roubaix, que ferez-vous des non musulmans ?
Mohamed Sabaoui : C'est prévu. La minorité chrétienne aura le statut de Dhimmis. Ce sera une catégorie à part qui pourra racheter ses libertés et droits par un impôt spécial. En outre, nous ferons ce qu'il faut pour les amener par la persuasion dans notre giron. Des dizaines de milliers de Français ont déjà embrassé l'islam de plein gré, pourquoi pas les Chrétiens de Roubaix ? Actuellement, à l'université de Lille, nous mettons sur pied des brigades de la foi, chargées de « convertir » les Roubaisiens récalcitrants Chrétiens, ou Juifs, pour les faire rentrer dans notre religion, car c'est Dieu qui le veut ! Ceux qui refuseront, malgré nos efforts, de se convertir seront traités comme il se doit. Si nous sommes les plus forts, c'est que Dieu l'a voulu. Nous n'avons pas les contraintes de l'obligation chrétienne de porter assistance à la veuve, à l'orphelin, aux faibles et handicapés. Nous pouvons et devons, au contraire, les écraser s'ils constituent un obstacle, surtout si ce sont des infidèles. »
(*) Rappelons qu'une sourate est un chapitre du Coran. Il en compte 114, qui regroupent 6219 versets.
Source : Nonali (Merci à Goddefroy)

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