jeudi 18 août 2011

Lacryma Christi

18 Août 2011 « conflitmondial


jmj2011MADRID, 18 août – Madrid où ont lieu les Journées Mondiales de la Jeunesse, des heurts ont éclaté entre policiers et manifestants anti-pape lorsque les policiers ont interpelé un manifestant qui tentait de s’en prendre à eux à coups de bouteille. Six personnes ont été interpelées et deux policiers blessés, selon les médias. Plusieurs milliers de manifestants du camp laïc – 4.000 selon la police – s’étaient rassemblés dans la soirée derrière une pancarte portant les mots « De mes impôts, zéro centime pour le pape. Etat laïc », répondant à l’appel de 140 associations. (Source: LCI – TF1)

Face à face tendu entre « Indignados » – inspirés par le manifeste de Stéphane Hessel – et participants aux JMJ. Prières contre slogans athées; ces derniers précédant une violence qui enrage de ne pouvoir donner toute sa mesure.
Ce qui se passe ces jours-ci aux Journées Mondiales de la Jeunesse 2011 aurait été, il y a encore peu, impensable. Et pourtant, cette opposition entre « laïcs » et Catholiques ne relève pas de l’anecdote mais révèle un mal plus profond.
Malgré les apparences, les critiques concernant l’argent public dédié à une manifestation confessionnelle – bien que l’autofinancement soit établi – n’est qu’un pauvre prétexte. Le sens réel de cette opposition farouche est l’affirmation du rejet de Dieu. Les quelques interviews que j’ai pu entendre ne laissaient aucun doute à ce sujet et faisaient apparaître des motifs qui n’avaient rien à voir avec des questions financières. Untel « dénonçait » la doctrine anti-avortement du Vatican, un autre plaidait pour une plus grande liberté des mœurs, un troisième exigeait la fin du capitalisme. Cette Espagne, jadis qualifiée de « Très Catholique », aurait, il y a encore peu, déployé tous les fastes nécessaires pour célébrer la venue du Pape. La déchristianisation, qui s’étend comme un incendie, transforme les hommes en révolutionnaires.

Non seulement, la sainte doctrine leur est devenue insupportable car elle va à l’encontre de leur orgueil et de leurs désirs mais l’idée – encore un peu vague – que Chrétiens et Capitalistes ne font qu’un se fraie rapidement un chemin dans les esprits. On se souviendra des paroles de Timothée sur notre temps:

2Tm 4:1- Je t’adjure devant Dieu et devant le Christ Jésus, qui doit juger les vivants et les morts, au nom de son Apparition et de son Règne :

2Tm 4:2- proclame la parole, insiste à temps et à contretemps, réfute, menace, exhorte, avec une patience inlassable et le souci d’instruire.

2Tm 4:3- Car un temps viendra où les hommes ne supporteront plus la saine doctrine, mais au contraire, au gré de leurs passions et l’oreille les démangeant, ils se donneront des maîtres en quantité

2Tm 4:4- et détourneront l’oreille de la vérité pour se tourner vers les fables.

2Tm 4:5- Pour toi, sois prudent en tout, supporte l’épreuve, fais œuvre de prédicateur de l’Évangile, acquitte-toi à la perfection de ton ministère.


mardi 16 août 2011

Droits de l'homme vs droit naturel - Christ Roi


Les droits de l'homme ont remplacé le droit naturel : gravissime erreur comme nous l'explique Stéphane Piolenc.
 
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dimanche 14 août 2011

Lundi 15 Août Assomption de la Sainte Vierge

Louis XIII consacre la France à Notre Dame de l'Assomption

Le 10 février 1638, le roi de France, Louis XIII, pour proclamer sa reconnaissance ainsi que celle de tout son royaume à Marie, après la naissance d'un héritier -le futur Louis XIV- et pour lui prouver sa confiance absolue, formule un vœu de consécration de lui-même, de sa famille et de la France, à Notre Dame de l'Assomption. Ce vœu a été publié sous la forme de l'édit dont voici le texte intégral :

"Dieu qui élève les rois au trône de leur grandeur, non content de nous avoir donné l'esprit qu'il départ à tous les princes de la terre pour la conduite de leurs peuples, a voulu prendre un soin si spécial et de notre personne et de notre Etat, que nous ne pouvons considérer le bonheur du cours de notre règne, sans y voir autant d'effets merveilleux de sa bonté, que d'accidents qui nous pouvaient perdre.

Lorsque nous sommes entrés au gouvernement de cette couronne, la faiblesse de notre âge donna sujet à quelques mauvais esprits d'en troubler la tranquillité; mais cette main divine soutint avec tant de force la justice de notre cause, que l'on vit en même temps la naissance et la fin de ces pernicieux desseins. En divers autres temps, l'artifice des hommes et la malice du diable ayant suscité et fomenté des divisions non moins dangereuses pour notre couronne que préjudiciables au repos de notre maison, il lui a plu en détourner le mal avec autant de douceur que de justice. La rebellion de l'hérésie ayant aussi formé un parti dans l'Etat, qui n'avait d'autre but que de partager notre autorité, il s'est servi de nous pour en abattre l'orgueil, et a permis que nous ayons relevé ses saints autels en tous les lieux où la violence de cet injuste parti en avait ôté les marques.

Quand nous avons entrepris la protection de nos alliés, il a donné des succès si heureux à nos armes, qu'à la vue de toute l'Europe, contre l'espérance de tout le monde, nous les avons rétablis en la possession de leurs Etats dont ils avaient été dépouillés. Si les plus grandes forces des ennemis de cette couronne, se sont ralliées pour conspirer sa ruine, il a confondu leurs ambitieux desseins pour faire voir à toutes les nations que, comme sa providence a fondé cet Etat, sa bonté le conserve et sa puissance le défend.

Prenant la très sainte et très glorieuse Vierge pour protectrice spéciale de notre royaume, nous lui consacrons particulièrement notre personne, notre Etat, notre couronne et nos sujets

Tant de grâces si évidentes font que pour n'en différer pas la reconnaissance, sans attendre la paix, qui nous viendra de la même main dont nous les avons reçues, et que nous désirons avec ardeur pour en faire sentir les fruits aux peuples qui nous sont commis, nous avons cru être obligés, nous proternant aux pieds de sa majesté divine que nous adorons en trois personnes, à ceux de la Sainte Vierge et de la sacrée croix, où nous vénérons l'accomplissement des mystères de notre rédemption par la vie et la mort du Fils de Dieu en notre chair, de nous consacrer à la grandeur de Dieu par son Fils rabaissé jusqu'à nous et à ce Fils par sa Mère élevée jusqu'à lui ; en la protection de laquelle nous mettons particulièrement notre personne, notre Etat, notre couronne et tous nos sujets pour obtenir par ce moyen celle de la Sainte Trinité, par son intercession et de toute la cour céleste par son autorité et exemple, nos mains n'étant pas assez pures pour présenter nos offrandes à la pureté même, nous croyons que celles qui ont été dignes de le porter, les rendront hosties agréables et c'est chose bien raisonnable qu'ayant été médiatrice de ces bienfaits, elle le soit de nos actions de grâces.

A ces causes, nous avons déclaré et déclarons que prenant la très sainte et très glorieuse Vierge pour protectrice spéciale de notre royaume, nous lui consacrons particulièrement notre personne, notre Etat, notre couronne et nos sujets, la suppliant de nous vouloir inspirer une sainte conduite et défendre avec tant de soin ce royaume contre l'effort de tous ses ennemis, que, soit qu'il souffre le fléau de la guerre, ou jouisse de la douceur de la paix que nous demandons à Dieu de tout notre cœur, il ne sorte point des voies de la grâce qui conduisent à celles de la gloire. Et afin que la postérité ne puisse manquer à suivre nos volontés en ce sujet, pour monument et marque immortelle de la consécration présente que nous faisons, nous ferons construire de nouveau le grand autel de l'Eglise cathédrale de Paris avec une image de la Vierge qui tienne en ses bras celle de son précieux Fils descendu de la Croix et où nous serons représentés aux pieds du Fils et de la Mère comme leur offrant notre couronne et notre sceptre.

Exhortons pareillement tous les archevêques et évesques de notre royaume et néanmoins leur enjoignons de faire célébrer la même solennité en leurs églises épiscopales et autres églises de leur diocèse

Nous admonestons le sieur archevêque de Paris et néanmoins lui enjoignons que tous les ans le jour et fête de l'Assomption, il fasse faire commémoration de notre présente déclaration à la grand'messe qui se dira en son Eglise cathédrale et qu'après les vêpres du dit jour, il soit fait une procession en la dite Eglise à laquelle assisteront toutes les compagnies souveraines et le corps de ville, avec pareille cérémonie que celle qui s'observe aux processions générales les plus solennelles; ce que nous voulons aussi être fait en toutes les églises tant paroissiales que celles des monastères de la dite ville et faubourgs et en toutes les villes, bourgs et villages du dit diocèse de Paris.

Exhortons pareillement tous les archevêques et évesques de notre royaume et néanmoins leur enjoignons de faire célébrer la même solennité en leurs églises épiscopales et autres églises de leur diocèse; entendant qu'à la dite cérémonie les Cours de Parlement et autres compagnies souveraines et les principaux officiers de ville y soient présents ; et d'autant qu'il y a plusieurs épiscopales qui ne sont pas dédiées à la Vierge, nous exhortons les dits archevesques et évesques en ce cas de lui dédier la principale chapelle des dites Eglises pour y être faite la dite cérémonie et d'y élever un autel avec un ornement convenable à une action si célèbre et d'admonester tous nos Peuples d'avoir une dévotion particulière a la Vierge, d'implorer en ce jour sa protection afin que sous une si puissante patronne notre royaume soit à couvert de toutes les entreprises de ses ennemis, qu'il jouisse largement d'une bonne paix ; que Dieu y soit servi et révéré si saintement à la dernière fin pour laquelle nous avons été créés ; car tel est notre plaisir.

Louis,

par la grâce de Dieu, roi de France et de Navarre"

Lors de la proclamation du vœu de Louis XIII, la Reine Anne d'Autriche son épouse, est enceinte depuis deux mois. Le 5 septembre 1638, elle accouche d'un garçon que l'on prénomme Louis-Dieudonné et qui deviendra Louis XIV. Quant à la fête de l'Assomption, le 15 août, elle est officiellement, depuis le voeu de Louis XIII, une fête nationale française.

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jeudi 11 août 2011

Devoir de mémoire: 10 août 1792, le massacre des Gardes suisses - Christ Roi

Devoir de mémoire: 10 août 1792, le massacre des Gardes suisses - Christ Roi

10 août 1792: le massacre des Gardes Suisses par des barbares, une Révolution violente, une république née dans le sang.


Défense des Tuileries par les gardes Suisses le 10 août 1792 par T. Rocholl
Les Adieux Suisses évoque le départ d’un soldat à la guerre et son amour pour son amie restée sur la terre natale. Il a longtemps existé une tradition en Suisse de service dans des armées étrangères, tradition qui subsiste de nos jours au Vatican.

La coopération avec la France s'acheva avec le massacre, le 10 août 1792 des gardes suisses par une partie de la population parisienne et des Gardes françaises, fanatisée par des révolutionnaires.

Louis XVI quitte ce jour-là les Tuileries pour chercher refuge auprès de l'Assemblée. Le Roi ordonne aux Suisses de déposer à l'instant leurs armes et de se retirer dans leurs casernes alors que la populace attaque les Tuileries. Mais les Suisses accomplissent leur devoir jusqu'au bout : "Honneur et fidélité" sont les mots qui sont inscrits sur leurs drapeaux. Ils seront massacrés jusqu'au dernier, égorgés, dépecés pour certains. Plusieurs centaines de soldats sont assassinés.

En novembre 2005, le gouvernement français de droite refusa à la Suisse l'apposition d'une plaque en souvenir de ce massacre.

León_de_piedra



mercredi 3 août 2011

La femme dans l'ancienne France - Semper Fidelis - Toujours Fidèle et catholique !

La femme dans l'ancienne France - Semper Fidelis - Toujours Fidèle et catholique !

POUR EN SAVOIR PLUS

Sommaire



lundi 1 août 2011

Saint Ignace de Loyola, Les Deux Etendards - Christ Roi

Saint Ignace de Loyola, Les Deux Etendards - Christ Roi

SAINT IGNACE de LOYOLA, Fondateur de la Compagnie de Jésus (1491-1556)

Un militaire

Saint Ignace naquit au château de Loyola, en Espagne. Il fut d'abord page du roi Ferdinand V; puis il embrassa la carrière des armes. Il ne le céda en courage à personne, mais négligea complètement de vivre en chrétien, dirigé uniquement par l'orgueil et l'amour des plaisirs. De ce chevalier mondain, Dieu allait faire l'un des premiers chevaliers chrétiens de tous les âges.

Au siège de Pampelune, un boulet de canon brisa la jambe droite du jeune officier, qui en peu de jours fut réduit à l'extrémité et reçut les derniers sacrements. Il s'endormit ensuite et crut voir en songe saint Pierre, qui lui rendait la santé en touchant sa blessure. A son réveil, il se trouva hors de danger, quoique perclus de sa jambe.

Pour se distraire, il demanda des livres; on lui apporta la Vie de Jésus-Christ et la Vie des Saints. Il les lut d'abord sans attention, puis avec une émotion profonde. Il se livra en lui un violent combat; mais enfin la grâce l'emporta, et comme des hommes de cette valeur ne font rien à demi, il devint, dans sa résolution, un grand Saint dès ce même jour. Il commença à traiter son corps avec la plus grande rigueur; il se levait toutes les nuits pour pleurer ses péchés. Une nuit, il se consacra à Jésus-Christ par l'entremise de la Sainte Vierge, refuge des pécheurs, et Lui jura une fidélité inviolable. Une autre nuit, Marie lui apparut environnée de lumière, tenant en Ses bras l'Enfant Jésus.

Le rédacteur des Exercices Spirituels

Peu après, Ignace fit une confession générale et se retira à Manrèze, pour s'y livrer à des austérités qui n'ont guère d'exemple que dans la vie des plus célèbres anachorètes: vivant d'aumônes, jeûnant au pain et à l'eau, portant le cilice, il demeurait tous les jours six ou sept heures à genoux en oraison. Le démon fit en vain des efforts étonnants pour le décourager. C'est dans cette solitude qu'il composa ses Exercices spirituels, l'un des livres les plus sublimes qui aient été écrits par la main des hommes.

Fondateur de la Compagnie de Jésus (Jésuites)

Passons sous silence son pèlerinage en Terre Sainte et différents faits merveilleux de sa vie, pour rappeler celui qui en est de beaucoup le plus important, la fondation de la Compagnie de Jésus (1534), que l'on pourrait appeler la chevalerie du Christ et le boulevard de la chrétienté. Cette fondation est assurément l'une des plus grandes gloires de l'Église catholique; sciences profanes et sciences sacrées, enseignement, apostolat, rien ne devait être étranger à la Compagnie d'Ignace.

Les vertus du fondateur égalaient ses grandes oeuvres; elles avaient toutes pour inspiratrice cette devise digne de lui: Ad majorem Dei gloriam! "A la plus grande gloire de Dieu!"


Extrait des Exercices spirituels : Les Deux Etendards

Quatrième jour : LES DEUX ETENDARDS

Méditation de deux étendards : l'un de Jésus-Christ, notre chef souverain et notre Seigneur ; l'autre de Lucifer, ennemi mortel de la nature humaine.

136 ‹ L'oraison préparatoire est toujours la même.

137 ‹ Le premier prélude consiste à se rappeler le fait historique de la méditation. Ici c'est, d'un côté, Jésus-Christ qui appelle tous les hommes et veut les réunir sous son étendard ; de l'autre, c'est Lucifer qui les appelle sous le sien.

138 ‹ Le second prélude est la composition de lieu. Ici, on se représentera une vaste plaine près de Jérusalem, au milieu de laquelle se trouve Notre Seigneur Jésus-Christ, chef souverain de tous les hommes vertueux, et une autre plaine près de Babylone, où est Lucifer, le chef des ennemis.

139 ‹ Le troisième prélude consiste à demander ce que je veux obtenir. Dans cet exercice ce sera, premièrement, la connaissance des ruses du chef des méchants et le secours dont j'ai besoin pour m'en défendre ; secondement, la connaissance de la véritable vie, qui nous est montrée par le chef souverain et légitime, et la grâce nécessaire pour l'imiter.

Première partie :

140 ‹ Dans le premier point, je me représenterai le chef du parti ennemi dans cette vaste campagne de Babylone, assis dans une chaire élevée, toute de feu et de fumée, sous des traits horribles et d'un aspect épouvantable.

141 ‹ Dans le second point, je considérerai comment il appelle autour de lui des démons innombrables ; comme il les répand, les uns dans une ville, les autres dans une autre, et ainsi dans tout l'univers, n'oubliant aucune province, aucune condition, aucun lieu, aucune personne en particulier.

142 ‹ Dans le troisième point, j'écouterai le discours qu'il leur adresse, comme il leur ordonne avec menaces de jeter des filets et des chaînes. Ils doivent tenter les hommes, en leur inspirant d'abord le désir des richesses, comme il fait le plus souvent lui-même, afin de les conduire plus facilement à l'amour du vain honneur du monde, et de là à un orgueil sans bornes. Suite