dimanche 19 septembre 2010

Chapelet


Je vais prier, Seigneur,
Cette dizaine journalière
Que je pousse en mon pauvre cœur :
Vers Vous finir cette dernière.

Oh je la pousse vainement
Cette dizaine de grains noirs,
Oui je la pousse tout en soufflant :
Mon pauvre cœur en son mouroir.

Il meurt mon cœur
D'amour pour Vous,
Il meurt aussi pour son malheur :
D'une sécheresse pour Vous...

Pourtant je prie cette dizaine
D'une lueur, d'une charnière,
Qui va sans peur purger la peine
De mon chemin, de ma manière...

Oh pauvre homme que je suis !
Pourtant, à genou chaque jour,
Cette dizaine que je suis
Grandira pour l'amour de vous !


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